Réponse technique au remplacement du chauffage électrique
Depuis 1973, la crise pétrolière a entraîné une hausse significative des prix des énergies fossiles, favorisant ainsi le développement du « chauffage électrique intégré » (CEI). Toutefois, cette technologie présente plusieurs inconvénients notables. Le confort thermique est souvent insatisfaisant en raison des fluctuations importantes entre l’activation et la désactivation du thermostat sur des appareils de moindre performance. De plus, le coût d’exploitation annuel s’avère excessif pour obtenir un chauffage adéquat, même à des températures modérées.
Les tarifs appliqués par les fournisseurs en électricité, tels que le tarif EJP qui a encore ses adeptes en 2025, se révèlent inadaptés, car ils interrompent le chauffage électrique durant les 22 jours les plus froids, alors que les températures extérieures sont inférieures à 5°C. Initialement, ce tarif était conçu pour des systèmes tels que les pompes à chaleur et pour la bi-énergie électro-fioul, aujourd’hui quasiment disparu.
Par ailleurs, l’introduction d’inserts à bois vise à atténuer les coûts d’exploitation en proposant une solution de chauffage moins onéreuse. Cependant, cette option se révèle également plus contraignante, salissante et polluante. Contrairement à certaines idées reçues, le bois, lorsqu’il est utilisé dans sa forme la plus naturelle, figure parmi les combustibles les plus polluants, à l’instar du charbon.
Malgré ces inconvénients, l’amélioration de l’isolation et l’intégration de la ventilation mécanique dans les habitations représentent des avancées notables, favorisant des économies d’énergie indépendamment du type d’énergie utilisé. La prise de conscience croissante des utilisateurs de chauffage électrique les incite à envisager le remplacement de ce système par un chauffage à eau chaude. Il est cependant important de noter que de nombreuses habitations ne disposent souvent que d’un seul conduit de fumée, généralement réservé à l’insert, ou en sont totalement dépourvues.
Comment cela fonctionne une ventouse de chaudière
Le schéma ci-dessous représente la chambre de combustion d’une chaudière au gaz avec ventouse, dite aussi « chaudière étanche. »

L’air présent dans la pièce où se trouve la chaudière n’est pas utilisé pour la combustion du gaz, contrairement aux systèmes traditionnels dits « cheminée », qui nécessitent un raccordement à un conduit de fumée. Ce type de chaudière assure une combustion propre, ce qui améliore considérablement son rendement.
Le terminal, constitué de deux tubes concentriques, dont le tube extérieur a un diamètre de 100 à 125 mm pour le gaz et de 125 mm pour le fioul ou le granulé de bois (pellets), permet d’aspirer l’air frais nécessaire à la combustion tout en évacuant les gaz brûlés à l’aide d’une turbine électrique. Son installation peut se faire à travers un mur ou un toit, en respectant des règles spécifiques et conformes aux différents avis techniques ainsi qu’au D.T.U.
Le coût d’exploitation par rapport à un chauffage électrique peut être réduit de façon significative, en fonction du type d’énergie utilisée, ce qui rend le chauffage au gaz, au fioul ou à pellets très abordable.
Ainsi, il n’est plus nécessaire d’avoir un conduit de fumée dans une habitation pour l’installation d’un chauffage central à eau chaude. Ce système fonctionne avec le gaz naturel, le gaz propane (GPL) et le fioul, le seul changement étant le type de combustible utilisé, tandis que le principe reste identique. La chaudière peut être placée presque n’importe où dans la maison.
Cependant, bien que ce système existe, il n’est pas recommandé pour les poêles à granulés de bois (pellets), en raison des particules de combustion qui ont tendance à encrasser les murs. Quant à l’utilisation de bûches de bois, ce système ne semble pas adapté en raison de son mode de combustion très polluant.