Une réponse technique au remplacement du chauffage électrique
Depuis 1973, la crise pétrolière a accéléré le prix des énergies fossiles. Dans ce contexte, elle a permis le développement du chauffage électrique intégré. On connaît aujourd’hui les inconvénients d’un tel procédé:
- Inconfort notable, dû aux différences importantes entre enclenchement et déclenchement du thermostat réglant la température sur des appareils de bas niveau.
- Coût d’exploitation annuel exorbitant, pour se chauffer convenablement, même à une température modeste…
- Tarif EDF inadapté ( Tarif EJP coupant le chauffage électrique les 22 jours les plus froids alors que la température extérieure est inférieure à 5°C!… Ce tarif étant destiné au départ, à la pompe à chaleur, puis à la bi-énergie électro-fioul ou bois…).
- Installation d’insert bois, pour contrer ce coût d’exploitation par un chauffage moins cher, mais plus contraignant, plus salissant et polluant. Contrairement aux idées reçues, le bois est un des combustible le plus polluant avec le charbon, utilisés sous leur forme la plus naturelle.
L’avènement de l’apport d’une isolation performante et la ventilation mécanique dans les habitations est le point positif de ce procédé. Il est à la base des économies quel que soit le type d’énergie employée.
La tendance ramenant à beaucoup plus de réflexion et de raison les utilisateurs du chauffage électrique, sensibilise et incite ceux ci à faire remplacer ce système par un chauffage à eau chaude. La seule contrainte est que la plupart de ces habitations ne comportent soit qu’un seul conduit de fumée (réservé au fameux insert …), soit qu’elles en sont totalement dépourvues.
… et comment cela fonctionne une ventouse
Le schéma ci-dessous représente la chambre de combustion d’une chaudière au gaz avec ventouse, dite aussi « chaudière étanche. »
L’air de la pièce où est installée la chaudière ne sert pas à la combustion du gaz, contrairement au système dit « cheminée » ou la chaudière est raccordée par des tuyaux à un conduit de fumée existant. La combustion est propre et le rendement de la chaudière s’en trouve nettement amélioré.
Le terminal, composé de 2 tubes concentriques, le plus gros ayant un diamètre de 100 à 125 (gaz) ou 125 mm (fioul), permet de capter l’air frais destiné à la combustion et d’évacuer les gaz brûlés, par l’intermédiaire d’une turbine électrique. Sa sortie peut être faite au travers d’un mur, d’une toiture, selon certaines règles précises et conformes aux divers avis techniques et au D.T.U.
Le coût d’exploitation par rapport à du chauffage électrique peut être divisé par 3, selon le type d’énergie employée, rendant ainsi acceptable le fait de se chauffer convenablement pour un prix raisonnable.
Il n’y a donc plus nécessité d’avoir un conduit de fumée dans une habitation, pour la réalisation d’un chauffage central à eau chaude. Ce système est utilisable pour le gaz naturel, le gaz propane (GPL) ainsi que pour le fioul, seul le combustible change, le principe étant toujours identique. La chaudière peut être installée pratiquement, à n’importe quel endroit de la maison:
Par contre ce système, bien qu’existant, est déconseillé pour les poêles à granulés bois (Pellets) en raison des poussières de combustion en suspension dans les gaz de combustion ayant une fâcheuse tendance à salir fortement les murs !… Pour le bois « bûches », ce système n’est pas applicable (à notre connaissance) compte tenu de son principe de combustion très polluant.